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HRC35: Interactive Dialogue with the Commission of Inquiry on Burundi

Human Rights Council: 35th session
Item 4: Interactive Dialogue with the Commission of Inquiry on Burundi

Oral Intervention
DefendDefenders (East and Horn of Africa Human Rights Defenders Project)

Delivered by Mr. Alexandre Niyungeko

Version française ci-dessous


Thank you, Mr. President.

DefendDefenders and the Burundian Union of Journalists thank the experts of the Commission of Inquiry on Burundi for their oral update. As an exiled Burundian trying to continue his activism, I appreciate the difficult work done by the experts to investigate the human rights violations that affect my people.

Mr. President, grave human rights violations, extra judicial killings, enforced disappearances, arbitrary arrests, torture and other inhuman treatments continue to be perpetrated in Burundi, my country. We are also very concerned about the many cases of violence against women and girls. Hate speech calling for rape by the Imbonerakure is additional proof of the campaign of terror that is targeting women and girls and hate speech promoted by pro-government media.

A climate of fear and suspicion has taken over Burundi and chases human rights defenders into exile. Independent journalism has become so risky that those who remain risk their lives on a daily basis.

At the same time, recent disease epidemics amplify this situation. With the political crisis, insecurity and a deteriorating economic situation, access to basic services, such as education and health, is in serious jeopardy in Burundi.
Mr. President, while the Burundian people are living in constant fear, the Government of Burundi refuses any dialogue and cooperation, including with the Commission of Inquiry. This behaviour is unacceptable on the part of a member state of the Human Rights Council. Mr. President, we call on all member states of this Council to remind Burundi of its obligations and to establish responsibility for the crimes committed.

 


Merci Monsieur le Président.

DefendDefenders et l’Union Burundaise des Journalistes remercient les experts de la Commission d’enquête pour leur rapport oral. En tant que Burundais exilé qui cherche à continuer son travail, j’apprécie le travail difficile accompli par les experts pour documenter les violations des droits humains qui touchent mon peuple.

Monsieur le Président, de graves violations des droits humains – exécutions extrajudiaires, disparitions forcées, torture et autres mauvais traitements, arrestations arbitraires – continuent d’être perpétrées dans mon pays. Nous sommes également très inquiets des nombreux cas de violence faites aux femmes et aux filles. Le chant de haine appelant aux viols par la milice Imbonerakure n’est qu’une preuve supplémentaire de la campagne de terreur qui vise les femmes et les filles, et nous sommes particulièrement préoccupés par le discours de la haine véhiculé par les médias pro-gouvernement.

Un climat de peur et de suspicion a envahi le Burundi qui a poursuit les défenseurs des droits humains jusqu’en exile, et le journalisme indépendant est devenu tellement risqué que ceux qui restent au pays risquent leur vie au quotidien.

En même temps, de récentes épidémies exacerbent cette situation. Avec la crise politique, l’insécurité et la dégradation de la situation économique, l’accès aux services essentiels, comme l’éducation et la santé, est entravé au Burundi.

Monsieur le Président, pendant que le peuple burundais vit dans la peur constante, le gouvernement du Burundi refuse tout dialogue et toute coopération, y compris avec la Commission d’enquête. Ce comportement est inacceptable venant de la part d’un état membre du Conseil des Droits de l’Homme. Monsieur le Président, nous appelons tous les états membres de ce Conseil à rappeler au Burundi ses obligations et à établir la responsabilité des crimes commis.

 

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