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Joint EHAHRDP, Protection International and CIVICUS Statement on the Special Session of the Human Rights Council on Burundi // Communiqué d’EHAHRDP, Protection International et CIVICUS sur la session spécial du Conseil des droits de l’homme sur le Burundi

(Version française ci-dessous)

Joint EHAHRDP, Protection International and CIVICUS statement on the Special Session of the Human Rights Council on preventing the further deterioration of the human rights situation in Burundi

On 17 December 2015, a Special Session of the Human Rights Council took place to address the deeply concerning deterioration of the human rights situation in Burundi.

The East and Horn of Africa Human Rights Defenders Project (EHAHRDP), Protection International (PI) and CIVICUS: World Alliance for Citizen Participation welcome the resolution adopted by consensus at the Human Rights Council during this Special Session, requesting that a mission composed of independent experts be urgently dispatched to investigate human rights violations.

We have watched the human rights situation in Burundi severely worsen throughout 2015. The once vibrant and committed community of Burundian human rights defenders has been attacked so many times that human rights work is now perilously at risk of being eradicated,” said EHAHRDP, PI and CIVICUS.

As it becomes increasingly dangerous for Burundian human rights defenders to remain in the country, it is timely for the international community to step in and send an expert mission to document the widespread human rights abuses taking place.

Responsibility for some human rights violations remains unclear at times, and full and independent investigations need to be conducted to hold the perpetrators from all parties to account.

Amongst other comments made, the Burundian delegation, speaking as the concerned country, condemned the remarks of certain leading foreign figures who “…mask the reality of the situation in Burundi to influence the world and support a radical opposition who has decided to attack democratically elected institutions with a view to establishing a transitional government...”

The Burundian authorities have closed independent media and suspended civil society organisations, pending judicial investigations. The move has created a highly restrictive environment in which human rights defenders and civil society groups cannot work freely or safely.

On 17 December 2015, as the Special Session of the Human Rights Council was taking place in Geneva, Burundi was one of the 14 states to vote against a resolution on human rights defenders which was adopted by the UN General Assembly in New York.

Pierre Claver Mbonimpa addressed the President of the Council to share the plight of the Burundian people who live “in constant fear” and “watch powerlessly as grave and mass human rights violations take place, crimes that remain unpunished.” His statement highlighted the exceptionally difficult conditions faced by human rights defenders in Burundi, many of whom have been forced to flee the country and have seen their organisations closed.

Seven African States addressed the Council and all recognised an alarming situation. In its statement, Ghana referred to the words of Nelson Mandela who, in 1999, asked: “for how long shall innocent people of Burundi die at the hands of their own fellow citizens?” From 1999, Nelson Mandela was the chief facilitator in peace negotiations that brought an end to the country’s ethnic conflict.

EHAHRDP, PI and CIVICUS congratulate the African States that co-sponsored the resolution, including Kenya, Ghana, Senegal and the Central African Republic.  However, it is regrettable that so few African States were involved in the US-led initiative to call for a Special Session.

Both Michael Addo, the Chairperson of the Coordination Committee of Special Procedures, and Adama Dieng, Under-Secretary-General and the Special Adviser on the Prevention of Genocide, criticised the slow response of the international community to the crisis, despite attempts from Adama Dieng and two Special Rapporteurs to sound the alarm.

EHAHRDP published a report in February 2015 detailing a systematic crackdown on human rights defenders in 2014 and calling on the international community to take preventative action.

For more information, please contact:

Clementine de Montjoye, Advocacy & Research Officer, EHAHRDP: [email protected]

Tom Gibson, PI Representative, DRC and Burundi, Protection International: [email protected]

 Tor Hodenfield, Policy and Advocacy Officer, CIVICUS: [email protected]

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Communiqué d’EHAHRDP, Protection International et CIVICUS: World Alliance for Citizen Participation sur la session spécial du Conseil des droits de l’homme consacrée à la “prévention d’une détérioration de la situation des droits de l’homme au Burundi”.

Le 17 décembre 2015, une session spéciale du Conseil des droits de l’homme a eu lieu pour se pencher sur la détérioration très inquiétante de la situation des droits de l’homme au Burundi.

Le East and Horn of Africa Human Rights Defenders Project (EHAHRDP), Protection International (PI) et CIVICUS: World Alliance for Citizen Participation accueillent avec satisfaction la résolution adoptée par consensus par le Conseil des droits de l’homme lors de cette session spéciale, qui demande l’envoi urgent d’une mission d’experts indépendants pour enquêter sur les violations des droits de l’homme.

« Nous avons observé que la situation des droits de l’homme au Burundi s’est gravement empirée tout au long de l’année 2015. La communauté de défenseurs des droits de l’homme burundais, autrefois très dynamique et engagée, a subi tellement d’attaques que ce travail de défense des droits de l’homme risque fort d’être anéanti», ont dit EHAHRDP, PI et CIVICUS.

« Alors qu’il devient de plus en plus dangereux pour les défenseurs des droits de l’homme burundais de rester au pays, la communauté internationale intervient au moment opportun pour envoyer une mission d’enquête sur les nombreux abus de droits de l’homme qui sont en train d’être commis. »

La responsabilité de certaines violations des droits de l’homme n’est pas toujours clairement établie, et des enquêtes complètes et indépendantes doivent être menées afin de demander des comptes à toutes les parties impliquées.

La délégation burundaise, s’exprimant en tant que pays concerné, a dénoncé les propos de certaines personnalités étrangères qui « déguisent la réalité sur la situation au Burundi et ce dans le but d’influencer le monde et portant soutien à l’opposition radicale qui a décidé d’attaquer les Institutions démocratiquement élues en vue d’installer un Gouvernement de transition au Burundi… »

Les autorités burundaises ont fermé les médias indépendants et suspendu les activités des organisations de la société civile, dans l’attente d’enquêtes judiciaires. Cette action a créé un environnement hautement restreint dans le lequel les défenseurs des droits de l’homme ne peuvent travailler librement et en sécurité.

Le 17 décembre, alors que la session spéciale du Conseil des droits de l’homme se déroulait à Genève, le Burundi était un des 14 États à voter contre une résolution sur les défenseurs des droits de l’homme, qui a été adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies à New York.

Pierre Claver Mbonimpa s’est adressé au Président du Conseil pour partager la situation difficile des burundais qui « viv[ent] la peur au ventre » et « assist[ent] impuissants à des violations graves et massives des droits humains, à des crimes qui pour le moment restent impunis. » Son intervention a souligné les conditions de travail extrêmement difficiles des défenseurs des droits de l’homme burundais, dont un grand nombre ont dû quitter le pays et ont vu leurs organisations fermer.

Sept états africains ont pris la parole devant le Conseil et reconnu que la situation est alarmante. Dans son intervention, le Ghana a fait référence à Nelson Mandela, qui a demandé en 1999 : « pendant combien de temps le peuple du Burundi va-t-il mourir aux mains de ses concitoyens ? »  A partir de 1999, Nelson Mandela a été le facilitateur clé dans les négociations de paix qui ont mis fin au conflit ethnique du pays.

EHAHRDP, PI et CIVICUS félicitent les états africains qui ont soutenu la résolution, tels que le Kenya, le Ghana, le Sénégal et la République centrafricaine. Cependant, il est regrettable que peu d’états africains aient été impliqués dans l’appel à la tenue d’une session spéciale mené par les Etats-Unis.

Michael Addo, Président du Comité de coordination des procédures spéciales, et Adama Dieng, Sous-Secrétaire général et Conseiller spécial pour la prévention du génocide, ont tous deux critiqué le temps de réponse de la communauté internationale à cette crise, malgré les tentatives d’Adama Dieng et de deux rapporteurs spéciaux de tirer la sonnette d’alarme.

En février 2015, EHAHRDP a publié un rapport détaillant les attaques systématiques contre les défenseurs des droits de l’homme en 2014 et appelant la communauté internationale à agir de manière préventive.

Pour plus d’informations, merci de contacter :

Clementine de Montjoye, Advocacy & Research Officer, EHAHRDP: [email protected]

Tom Gibson, PI Representative, DRC and Burundi, Protection International: [email protected]

Tor Hodenfield, Policy and Advocacy Officer, CIVICUS: [email protected]

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